Le pèlerin des mondes
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Qui est le pèlerin des mondes ? Nul autre que l’esprit humain.
Il quitte sa patrie, le royaume spirituel également appelé le paradis, en tant que germe d’esprit inconscient, et plonge dans le monde de matière situé plus bas afin d’y faire des expériences et d’y évoluer.
Une fois qu’il a terminé son parcours évolutif et qu’il est devenu un esprit conscient de lui-même, il peut alors retourner sur le plan spirituel pour y vivre éternellement.
Les lois de la Création sont les poteaux indicateurs dont l’être humain a besoin lors de sa pérégrination à travers les mondes de matière pour ne pas s'y égarer.
Ces lois, très simples, sont expliquées avec une grande clarté dans les différents chapitres de ce livre. Elles sont éternelles et immuables parce qu’elles ont été créées par Dieu.
Cette nouvelle connaissance met fin à toute incertitude, à tout découragement et nous pouvons ainsi comprendre le sous-titre de ce livre : « Ton destin repose entre tes mains. »
« Quelle que soit sa situation, quels que soient ses doutes, quelle que soit sa foi, ou son manque de foi, chacun peut s’efforcer de reconnaître les lois de la Création et d’en tirer profit pour sa vie terrestre actuelle. »
Herbert Vollmann, auteur allemand (1903 – 1999) de formation commerciale a travaillé dans l'industrie, tout en consacrant sa vie à la spiritualité. Il écrivit de nombreux ouvrages qui sont traduits et diffusés dans plusieurs pays par la Stiftung Gralsbotschaft, fondation allemande reconnue d'utilité publique.
Préface
Qui est le pèlerin des mondes ? Nul autre que l’esprit humain !
Il quitte sa patrie, le royaume spirituel – également appelé le paradis – en tant que germe d’esprit inconscient, et il plonge dans le monde de la matière situé plus bas afin d’y évoluer. Une fois qu’il a évolué dans la matière et qu’il est devenu un esprit humain autoconscient, il peut retourner, tel le « fils prodigue », dans sa patrie, le royaume spirituel, pour y vivre éternellement en une joyeuse activité.
Lors de sa pérégrination dans la profonde vallée de la matière, il a besoin, pour s’orienter, de poteaux indicateurs fiables qui lui évitent de se perdre et d’être pris par des courants ténébreux.
Dans la parabole du semeur (Matthieu 13,3–23), qu’il convient de prendre dans un sens spirituel, Jésus veut parler du devenir des germes d’esprits humains, dont une partie se perd et dont l’autre tombe sur un bon terrain.
Les lois de la Création sont les poteaux indicateurs dont l’être humain a besoin. Ces lois sont expliquées dans les différents chapitres de ce livre. Elles sont éternelles et immuables parce qu’elles ont été créées par Dieu.
Voilà pourquoi elles sont, aujourd’hui encore, le seul soutien sur lequel l’être humain puisse compter dans ce monde qu’il a corrompu et dans lequel il a répandu des catastrophes en tous genres. Observer ces lois, dont font partie les lois de la nature, met fin à toute incertitude, à toute perplexité, à tout découragement, et libère de toute détresse, morale ou physique.
Quelle que soit sa situation, quels que soient ses doutes, quelle que soit sa foi, ou son manque de foi, chacun peut s’efforcer de reconnaître les lois de la Création et d’en tirer profit pour sa vie terrestre actuelle. Tout dépend de son libre arbitre.
Vomperberg, mai 1993
L’équilibre entre le donner et le recevoir
Il est une loi qui est déterminante pour que subsiste la Création entière : la loi de l’indispensable compensation entre le donner et le recevoir.
Tout ce qui se produit dans la Création est soumis à cette loi, qu’il s’agisse de la gravitation des corps célestes ou de l’équilibre du corps physique. C’est quotidiennement que nous obéissons à cette loi, bien que nous le fassions le plus souvent de façon inconsciente lors de l’inspiration et de l’expiration. C’est aussi le cas lorsque nous nous efforçons de « rétablir l’équilibre ».
Par ailleurs, nous subissons un préjudice lorsque quelque chose nous fait « perdre l’équilibre » – peu importe qu’il s’agisse de grandes ou de petites choses – car l’inobservance de cette loi provoque des arrêts et des perturbations, voire la décadence et la chute, si l’on persiste à ne pas en tenir compte. Contentons-nous de mentionner le rapport entre le travail et le repos. Toute exagération superflue dans le labeur est aussi nuisible qu’une vie trop commode, qui équivaut plus ou moins à une « mise à la retraite ». Ces deux attitudes ont pour conséquences la maladie et une mort prématurée. Seule une juste alternance entre les deux est source d’équilibre.
L’équilibre constant entre le donner et le recevoir engendre un mouvement salutaire qui seul élève l’individu et lui permet de subsister en vivifiant son esprit. Là où s’équilibre ce que l’on donne et ce que l’on reçoit règnent l’harmonie et la paix. Le « donner » occupe ici la première place, car ce n’est qu’en donnant que l’on peut recevoir, tout comme il nous faut d’abord donner par une expiration correcte avant de recevoir, grâce à la profonde inspiration qui fut ainsi provoquée, l’air qui est indispensable à la vie.
C’est pourquoi Jésus disait : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20,35). Celui qui donne avec désintéressement, que ce soit en valeurs terrestres ou en valeurs spirituelles, ne se donne en fin de compte qu’à lui-même, et ceci dans une bien plus grande mesure encore, parce qu’il lui est permis de récolter au centuple les bons fruits de ses bonnes semailles !
Tout don doit être compensé sous une forme ou une autre. Même une personne dépourvue de moyens peut ainsi apporter une compensation par un regard amical, par un remerciement qui vient du fond du cœur, ou même par un bon conseil.
Cette façon de voir est expliquée par Goethe en ces termes : « Ce que tu as hérité de tes pères, gagne-le pour le posséder » (Faust, 1ère partie). Le gain implique l’effort personnel, c’est-à-dire le travail qui doit d’abord être fourni pour recevoir quelque chose et le posséder.
Citons aussi l’exemple de la comptabilité en partie double : son but n’est pas la double notation du débit et du crédit, mais le contrôle de la compensation entre le travail accompli et sa contrepartie.
Dans son roman « Les années d’apprentissage de Wilhelm Meister », Goethe parla de cette comptabilité : « Quels avantages la comptabilité en partie double ne confère-t-elle pas au commerçant ! C’est une des plus belles inventions de l’esprit humain, et tout bon gérant devrait l’introduire dans son économie. » (Livre 1, chap.10)
Toutefois, l’être humain n’a pas inventé ce système, il n’a pu que le découvrir : ce n’est en fait qu’une faible reproduction du principe de compensation ancré dès le début dans la Création.
Évidemment, ce principe est également valable pour les processus spirituels. L’esprit de l’être humain vit lui aussi de la Force spirituelle que le Créateur donne en permanence à sa Création pour son maintien et son extension. C’est avec cette Force que l’homme forme ses intuitions, ses pensées et ses actes. Mais en échange de la Force dont il fait usage, il est en contrepartie redevable à son Créateur d’une action de grâces, d’un joyeux remerciement par l’action, c’est-à-dire par le juste emploi de cette Force. Ainsi, la gratitude a aussi une importante valeur de compensation dans les relations humaines, à condition qu’elle soit ressentie intérieurement au lieu d’être superficielle.
En employant unilatéralement, depuis des millénaires, la Force spirituelle de la Création pour ce qui est bas, l’esprit humain perdit l’équilibre dans tous les domaines de la vie. Il puisa sans compter dans les richesses que lui offrait la Création et, avec ce qu’il prit, il forma presque exclusivement des choses fausses et mauvaises ; ce faisant, il désapprit l’action de donner.
Dès lors, comment s’étonner que la justice compensatrice de Dieu rétablisse à présent l’équilibre ? Les événements, dont la violence s’accroît de plus en plus, sur la Terre entière parlent pourtant un langage clair !
Pratiquer dans tous les domaines de la vie, de façon rigoureuse et juste, un constant équilibre entre le donner et le recevoir est l’une des grandes tâches à venir des humains de la Terre ; ils seront alors en mesure d’agir dans ce sens grâce à une connaissance approfondie des lois de la Création.
C’est ainsi que la loi de l’équilibre entre le donner et le recevoir constituera un jour la base d’une réelle compréhension entre les peuples. Ce sera l’époque où les peuples, se tenant les uns à côté des autres, se respecteront, s’entraideront et se feront mutuellement progresser en reconnaissant que chaque peuple vraiment vivant, chaque race saine, possède quelque chose qui appartient nécessairement à la perfection de l’ensemble et que d’autres peuples et races ne possèdent pas. Or, ce sont les valeurs terrestres et spirituelles qui constituent la « richesse d’un peuple ».
Font partie des valeurs spirituelles, par exemple les capacités, les dons, le genre et l’intensité de la liaison avec la Force créatrice, ainsi que la façon dont on les met à profit ; font partie des valeurs terrestres la puissance de travail, les richesses de la nature, visibles et invisibles, telles que les forces de l’eau, du feu et de l’air, de même que les trésors que renferme la Terre, sans oublier la beauté des paysages.
Toutes ces valeurs impliquent obligatoirement l’échange. Aucun peuple n’a le droit, sans se nuire à lui-même, de priver les autres peuples des dons et des trésors que le Créateur lui a confiés, car ce sont justement ces dons qui leur sont nécessaires en tant que complément. En effet, un peuple qui ne transmet pas constamment de telles valeurs interrompt par là même l’échange indispensable à la vie. Cet échange devrait toutefois se faire de façon telle qu’aucun peuple n’exploite l’autre, le donner et le recevoir devant toujours s’équilibrer.
ISBN | 978-2-900811-75-7 |
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Auteur | Herbert Vollmann |
Formaat | 12 x 19 cm |
Uitvoering | Format de poche |
Aantal bladzijden | 145 |
Taal | Français |
Levertijd | DE: 1-3 dagen, andere landen: 5-30 dagen |